Jean Gareau

Notes biographiques

Né à Montréal, Jean Gareau a reçu une formation d’architecte quand elle était donnée à l’École des Beaux-arts de Montréal. Il avait commencé à peindre plus tôt sous la direction du sculpteur Louis Archambault et du peintre Jacques de Tonnancour. Plusieurs années plus tard, après une carrière d’architecte. Il a travaillé avec David Gillanders au Musée des Beaux-arts de Montréal et à l’atelier de Pierre Lafleur, peintre et muraliste. Artiste autonome, il travaille maintenant dans son propre atelier. Ses mediums préférés sont l’acrylique et le pastel.

Jean Gareau a exposé en solo à Québec en 2008 et 2009, à Paris en 2011 et 2012 et à Montréal en 2014, 2017 et 2019. Il a participé à plus de vingt-cinq expositions collectives à Montréal, à Québec et en région.

Plusieurs de ses œuvres font partie de collections privées au Québec et en Europe.

Le parcours de l’artiste

Croquée sur le motif et reprise en atelier ou créée en atelier sur la base d’impressions retenues, de souvenirs reconstruits, la peinture de Jean Gareau, d’abord de paysage, glisse de plus en plus vers !’abstraction. Les coloris surprennent à !’occasion en mettant l’accent sur la plasticité de la composition ou sur le simple plaisir de saturer le tableau d’une couleur vive. Les paysages sont souvent imaginaires frôlant les frontières figuratives ou s’en éloignant pour devenir le reflet de la mémoire qui loin de tout retenir, classe, organise et schématise les souvenirs.

Dans ces courants figuratif et non-figuratif, la gestuelle s’impose comme caractéristique. Elle donne alors place à l’inconscient et à la spontanéité. Les couleurs se projettent souvent en accords complémentaires.

Le geste spontané est quelquefois violent et explosif. L’œuvre se compose et s’organise généralement en cours d’éxécution. II y a une grande part aléatoire où la nature et le cosmos s’invitent dans le tableau. Orienter les couleurs et les coulures dans un sens ou l’autre, retravailler par balayages successifs, créent un ensemble que le peintre voudrait communicatif. Le tableau passe ainsi du figuratif au non figuratif, recréant une vision au second degré. Où sont les frontières ?

Y en a-t-il encore ? Pour Jean Gareau, l’essentiel est de partager une émotion et de provoquer un échange avec l’amateur. À chaque époque, les peintres ont essayé de donner un sens à la condition humaine. Comme le dit si bien Marguerite Yourcenar « Le monde n’est qu’un amas de tâches confuses jetées sur le vide par un peintre insensé ».